Tournée provinciale…

Dans le cadre des négociations, l’employeur nous avait promis un retour le 24 mai 2017….un retour qui n’aura jamais lieu.

Nous attendons donc depuis le 24 avril 2017 que celui-ci daigne nous revenir avec une offre, soit pratiquement cinq mois jour pour jour !!! En effet, c’est le 22 septembre 2017 qu’il a déposé une nouvelle offre monétaire, qui après validation, est nettement inférieure à celle qu’il nous avait faite en mars !

Pire, nous négocions depuis le 16 décembre 2015, et ce n’est qu’un 1 an et 9 mois ou 648 jours plus tard qu’il mettra cartes sur table. Maintenant que nous connaissons les intentions réelles de l’employeur, c’est-à-dire de ne pas reconnaître les employés à leur juste valeur, nous n’avons pas d’autre choix que de vous rendre visite.

Tout au long du mois d’octobre, le comité sera en tournée d’assemblée générale dans vos régions.

Si l’employeur recule, que le Conseil du trésor est sur le neutre, et bien nous, nous avançons.

Mobilisation massive des syndiqués de la SQI du 7 septembre…

(Photo Louise Leblanc)

Les 500 employés de la Société québécoise des infrastructures (SQI) présentement en négociation pour le renouvellement de leur convention collective sont mobilisés comme jamais auparavant.

Toute la journée, les syndiqués se sont fait voir à la grandeur de la province. Ils portaient fièrement des chandails, des manches et des casquettes dénonçant le blocage des négociations.

Tout au long des négociations, la mauvaise foi de l’Employeur était évidente. Mais l’annulation de la rencontre de conciliation d’aujourd’hui par la partie patronale est la goutte qui a fait déborder le vase.

« Hier, l’Employeur nous a fait perdre un temps précieux, car il n’avait rien de vraiment nouveau à nous proposer. Encore une fois, il a annulé une rencontre, sous prétexte qu’il n’avait pas de mandat du Conseil du trésor. C’est assez! nous sommes écœurés de nous faire niaiser! », de fustiger Michèle Vézina, présidente du SCFP 2929.

La question salariale est au cœur du litige. La SQI est une société d’État dont la mission est de soutenir les organismes publics dans la gestion de leurs projets d’infrastructure publique. La partie syndicale demande l’équité avec les autres sociétés d’État québécoises, ce que le Conseil du trésor refuse catégoriquement.

Les employés, repartis à travers la province, occupent des fonctions techniques, de bureau et d’ouvriers. Ils sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015.

Ils comptent être de plus en plus visibles au cours des prochaines semaines si le Conseil du trésor continue de les traiter inéquitablement.