Élections

Comme vous le savez, le déclenchement des élections a été officialisé avec la nomination d’un comité d’élection. Ce Comité indépendant veillera à la bonne marche du processus en s’assurant que nos statuts et règlements soient respectés.

Le 3 mai dernier, un avis d’élection 2018 a été affiché dans votre milieu de travail indiquant la marche à suivre pour ceux et celles désirant se présenter sur l’une des cinq fonctions au sein du comité exécutif, les intéressé(e)s auront jusqu’au 18 mai 2018 pour poser leur candidature.

Nouvelle convention collective à la Société québécoise des infrastructures

À l’avant: Louise Fiset, conseillère syndicale au SCFP et porte-parole du SCFP 2929-SESQI; Michèle Vézina, présidente du SESQI; Yves Ouellet, président-directeur général de la SQI; Marcel Lapointe, porte-parole patronal. À l’arrière: Guy Godin, membre du comité de négociation du SESQI; Frédérick Sylvestre, vice-président Québec du SESQI; Sylvain Beaulieu, vice-président Québec du SESQI; Réal St-Pierre, membre du comité de négociation patronal; Yola Dubé, directrice des ressources humaines; Jean-François Bouchard, membre du comité de négociation patronal. Photo Louise Leblanc
À l’avant: Louise Fiset, conseillère syndicale au SCFP et porte-parole du SCFP 2929-SESQI; Michèle Vézina, présidente du SESQI; Yves Ouellet, président-directeur général de la SQI; Marcel Lapointe, porte-parole patronal. À l’arrière: Guy Godin, membre du comité de négociation du SESQI; Frédérick Sylvestre, vice-président Québec du SESQI; Sylvain Beaulieu, vice-président Québec du SESQI; Réal St-Pierre, membre du comité de négociation patronal; Yola Dubé, directrice des ressources humaines; Jean-François Bouchard, membre du comité de négociation patronal. Photo Louise Leblanc

Le 26 mars dernier, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a signé une nouvelle convention collective avec la Société québécoise des infrastructures au nom de quelque 475 membres. L’entente est d’une durée de cinq ans et couvre la période du 1er avril 2015 au 31 mars 2020.

L’entente de principe entre les équipes de négociation était intervenue le 29 novembre dernier au bout de 26 séances de négociation et 9 séances de médiation. Les membres l’ont ensuite entérinée par un vote de 72% lors de la tournée des assemblées générales, tenues entre le 8 janvier et le 24 janvier 2018.

Parmi les clauses négociées, notons l’amélioration des congés pour obligations familiales et l’augmentation de la part de l’employeur pour les assurances collectives. La couverture passe d’un mois à trois mois à 80% lors d’un arrêt de travail pour maladie.

L’entente prévoir aussi l’amélioration de la politique de l’employeur concernant les montants octroyés pour l’achat de souliers et de bottes de sécurité. Aussi, elle intègre certaines lettres d’entente à la convention collective.

«Nous sommes contents de l’entente, car nous considérons que nous n’avons pas « sabré » dans nos conditions, contrairement au désir de l’employeur au début de la négociation», a expliqué Michèle Vézina, présidente de la section locale 2929 du SCFP.

Entente de principe…

Comme vous le savez déjà, une entente de principe a été conclue entre la SQI et le SESQI la semaine dernière. Nous croyons sincèrement que cette entente saura vous satisfaire.

Nous sommes actuellement à organiser la tournée provinciale pour vous présenter l’entente. La tournée devrait débuter au début du mois de janvier pour se terminer vers la fin janvier.

Nous vous reviendrons d’ici peu avec les convocations officielles.

Vous comprendrez qu’à partir de maintenant, nous nous devons de cesser les moyens de pression.

Le comité de négociation tient à vous remercier pour la belle démonstration de solidarité dont vous avez fait preuve, car cela nous a permis de faire avancer la négociation et d’en arriver à une entente.

 

 

Le point sur la négo

Nous avons eu deux jours de conciliation soient les 30 et 31 octobre 2017. La conclusion de ces deux jours n’a pas été fructueuse, rien n’a avancé, l’employeur restant sur ses positions sans ramener les offres faites lors de précédentes rencontres de négociation. Il est clair pour nous que leur proposition est insuffisante et nous leur avons demandé de refaire leurs devoirs auprès du Conseil du trésor.

Pourtant, le message du PDG lors de sa tournée est clair. Il fait l’éloge de ses employés et souligne l’importance de ceux-ci au sein de la SQI, ce qui a même été repris dans le rapport annuel. Ce discours ne semble pas s’être rendu à son comité de négociation, car celui-ci ne semble pas conscient de l’importance des employés dans l’organisation.

Si le message est sans équivoque de la part du PDG il l’est aussi de la part des employés avec un mandat de grève à 92.4%. Les employés sont mécontents et impatients et ils attendent des résultats.

Il va s’en dire que nous retournons en conciliation les 16, 17 et le 24 novembre 2017 et nous souhaitons en arriver à un règlement négocié.

 

Résultat du mandat de grève…

Nous avons effectué une tournée d’assemblée générale, du 11 octobre au 24 octobre 2017, afin de faire le point sur la négociation et voter pour un mandat de grève. Le dépouillement du vote a été fait le 26 octobre par Frédérick Tremblay et Patrick Boisvert. Le mandat en faveur de la grève a été accepté à 92,4%.

Un grand merci pour votre confiance. Le message est clair. Il est temps de reconnaître notre travail, car nous sommes le cœur de la SQI. C’est le temps de nous considérer et de nous payer à notre juste valeur.

Cet appui vient renforcer notre position pour les prochaines rencontres qui auront lieu le 30 et 31 octobre 2017.

Tournée provinciale…

Dans le cadre des négociations, l’employeur nous avait promis un retour le 24 mai 2017….un retour qui n’aura jamais lieu.

Nous attendons donc depuis le 24 avril 2017 que celui-ci daigne nous revenir avec une offre, soit pratiquement cinq mois jour pour jour !!! En effet, c’est le 22 septembre 2017 qu’il a déposé une nouvelle offre monétaire, qui après validation, est nettement inférieure à celle qu’il nous avait faite en mars !

Pire, nous négocions depuis le 16 décembre 2015, et ce n’est qu’un 1 an et 9 mois ou 648 jours plus tard qu’il mettra cartes sur table. Maintenant que nous connaissons les intentions réelles de l’employeur, c’est-à-dire de ne pas reconnaître les employés à leur juste valeur, nous n’avons pas d’autre choix que de vous rendre visite.

Tout au long du mois d’octobre, le comité sera en tournée d’assemblée générale dans vos régions.

Si l’employeur recule, que le Conseil du trésor est sur le neutre, et bien nous, nous avançons.

Mobilisation massive des syndiqués de la SQI du 7 septembre…

(Photo Louise Leblanc)

Les 500 employés de la Société québécoise des infrastructures (SQI) présentement en négociation pour le renouvellement de leur convention collective sont mobilisés comme jamais auparavant.

Toute la journée, les syndiqués se sont fait voir à la grandeur de la province. Ils portaient fièrement des chandails, des manches et des casquettes dénonçant le blocage des négociations.

Tout au long des négociations, la mauvaise foi de l’Employeur était évidente. Mais l’annulation de la rencontre de conciliation d’aujourd’hui par la partie patronale est la goutte qui a fait déborder le vase.

« Hier, l’Employeur nous a fait perdre un temps précieux, car il n’avait rien de vraiment nouveau à nous proposer. Encore une fois, il a annulé une rencontre, sous prétexte qu’il n’avait pas de mandat du Conseil du trésor. C’est assez! nous sommes écœurés de nous faire niaiser! », de fustiger Michèle Vézina, présidente du SCFP 2929.

La question salariale est au cœur du litige. La SQI est une société d’État dont la mission est de soutenir les organismes publics dans la gestion de leurs projets d’infrastructure publique. La partie syndicale demande l’équité avec les autres sociétés d’État québécoises, ce que le Conseil du trésor refuse catégoriquement.

Les employés, repartis à travers la province, occupent des fonctions techniques, de bureau et d’ouvriers. Ils sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015.

Ils comptent être de plus en plus visibles au cours des prochaines semaines si le Conseil du trésor continue de les traiter inéquitablement.